Une opinion qui conduit peu à peu à une défiance vis-à-vis des industriels qui doivent également répondre parallèlement à un souhait de consommer moins cher ce qui pousse à la réduction drastique des coûts de production.
Trop gros consommateur en énergie, trop loin des attentes écologiques et souvent incompris par le consommateur final, l’industriel est pris en étau entre les impératifs du marché et le souhait de consommer durable et propre. L’opinion publique privilégie en effet petit à petit le circuit court.

Eviter – Réduire – Compenser

Aujourd’hui, le monde de l’industrie doit prouver que son impact est positif et doit communiquer sur ses actions.
Réduire – Compenser – Eviter, tels sont les nouveaux leitmotivs de ces industriels qui doivent produire tout en considérant leur impact environnemental et en mettant en œuvre des solutions durables.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), l’Investissement Sociétalement Responsable (ISR), les critères Environnement et Sociaux de Gouvernance (ESG) constituent des mesures qu’il est impératif de maitriser pour produire en intégrant les notions de développement durable.
« Aujourd’hui et ce sera encore plus le cas demain, le consommateur attache autant d’importance à la manière dont a été créé le produit qu’au produit lui-même. »
La relocalisation de l’outil de production va perturber certains équilibres établis. Mais on ne peut décemment produire sans réfléchir à l’impact de notre activité sur l’environnement. « Usiner en Chine un arbre exploité en France pour ensuite le faire revenir dans son pays d’origine a un impact carbone considérable. »
Il faut considérer et évaluer le coût carbone par rapport au coût main d’œuvre.